Les forces américaines ont contribué à détruire des « dizaines » de drones et missiles. C’est la première fois qu’un président américain est amené à défendre Israël directement, faisait-on valoir à Washington.
Washington tente donc de calmer le jeu. « Le président a été clair : nous ne voulons pas d’escalade.
Nous ne voulons pas d’une guerre étendue avec l’Iran », a ainsi déclaré dimanche le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby. Les Etats-Unis n’entendent pas non plus participer à d’éventuelles représailles israéliennes, assure un haut responsable américain s’exprimant sous couvert de l’anonymat.
Et, selon lui, Israël « ne cherche pas une escalade importante avec l’Iran ». Le calcul de Washington semble être que Téhéran a obtenu ce qu’il voulait avec une démonstration de force en représailles à la frappe, attribuée à Israël, sur son consulat à Damas le 1er avril.
Et Israël a prouvé de façon spectaculaire sa puissance défensive, avec 99 % des projectiles iraniens interceptés. Le président américain se retrouve ainsi dans une position délicate : de plus en plus critique de Benyamin Netanyahou, avec qui il entretient de difficiles relations, il doit pour autant lui assurer son soutien total.
« Si Joe Biden incite les Israéliens à ne pas du tout riposter alors il est une honte pour les Etats-Unis », s’est d’ailleurs avancé dimanche sur CNN John Bolton, ancien conseiller de Donald Trump, appelant au contraire Israël à « détruire le programme nucléaire iranien ». À lire aussi
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