Il y a encore moins d’affrontements avec les forces de l’ordre. La raison : les forts risques de troubles à l’ordre public. Le collectif organisateur, comprenant notamment le NPA et l’observatoire national des pratiques et des violences policières, a déposé un référé.
La préfecture a publié un arrêté indiquant que la revendication est propice à attirer des composantes recherchant délibérément les affrontements avec les forces de l’ordre, créant ainsi un risque réel de troubles à l’ordre public. Les organisateurs ont vivement contesté cette décision dans un communiqué. Ils expriment leur désaccord en déclarant qu’organiser une manifestation pour dénoncer les racismes, l’islamophobie et pour la protection de tous les enfants est considéré comme une provocation violente aux yeux de l’État français et se voit interdite à ce titre.