Dévoiler sa nudité peut être condamnable, même si une personne se sent offensée ou perturbée par votre tenue et porte plainte avec preuve à l’appui, ou si votre tenue provoque un trouble à l’ordre public. Un exemple récent en Italie est celui de Bianca Censori qui risquait une amende de 30 000 euros pour avoir porté une tenue transparente en public.
Depuis des personnalités comme Kate Moss, Emrata, Beyoncé, et Olivia Wilde ont adopté la tendance de la robe transparente, dévoilant leurs courbes. Cependant, jusqu’où peut-on se dévoiler sans contrevenir à la loi ?
Pour éclaircir cette question, 20 Minutes a interrogé la juriste Sonia Cherifi pour savoir si le style Yves Saint Laurent, transparent de la tête aux pieds et sans sous-vêtements, peut entraîner des ennuis judiciaires. Loin des tapis rouges et des podiums de la Fashion Week, le port du transparent sans sous-vêtements pose un problème législatif.
En effet, le fait de dévoiler sa nudité dans un lieu accessible au regard du public peut être puni par la loi. Par exemple, l’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende selon l’article 222-32 du Code pénal.
L’exposition de sa nudité peut valoir une amende, sauf dans des lieux privés où vous êtes sûr de ne pas pouvoir être vu par des personnes extérieures. Il est important de noter que chaque établissement peut encadrer la liberté de se vêtir.
Les maisons de haute couture peuvent décider si elles veulent afficher un homme ou une femme nue sous des tenues transparentes. Bianca Censori, connue pour son partenariat avec Kanye West et son style très audacieux, en a fait les frais en Italie, risquant une amende pouvant aller jusqu’à 30 000 euros.
Donc, adopter le look transparent est possible, mais prudence si vous vous trouvez “dans un lieu accessible aux regards du public.”