La décision a été prise fin mars lors de l’assemblée communale de Clos du Doubs, où le quinquagénaire réside. Treize personnes ont voté contre sa naturalisation, onze ont voté pour et six se sont abstenus. La majorité a considéré que l’homme, né à Paris, n’était pas assez bien intégré et ne respectait pas les règles. Il reconnaît toutefois avoir effectivement passé la tondeuse un dimanche.
« Une seule fois en dix ans et j’avais alors arrêté dès qu’on me l’a demandé », assure-t-il. Mais ses voisins ne semblent visiblement pas d’accord. D’autres citoyens estiment que sa maison est en travaux depuis trop longtemps ou encore qu’il n’est pas assez présent dans le village. Interrogé par le journal local, le maire de la commune a confié qu’il ne comprenait pas la décision de l’assemblée communale.
« On est dans un bête conflit de voisinage. C’est surtout de l’incompréhension. Ce n’est pas très objectif », a-t-il regretté. Le quinquagénaire a déposé un recours auprès du juge administratif pour que sa demande soit réexaminée.
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