Le Président, avant son départ pour Nouméa, a tenu à échanger personnellement avec les familles des deux agents pénitentiaires décédés en service la semaine dernière. L’Elysée a indiqué qu’Emmanuel Macron ne concevait pas de quitter Paris sans les rencontrer et leur présenter ses condoléances, selon son entourage. De plus, les syndicats ont mentionné que cela pourrait également être considéré comme un manque de respect envers les personnels pénitentiaires, dont les missions sont essentielles au maintien de la sécurité de notre nation.
Les deux agents ont été tués le 14 mai dans le guet-apens tendu à un fourgon au péage d’Incarville (Eure), permettant l’évasion d’un détenu multirécidiviste. Cette attaque mortelle, la première depuis 1992 selon la Chancellerie, a entraîné un blocage des prisons pendant plusieurs jours.