Jean-Luc Mélenchon, chef de file des Insoumis, a déclaré sur France 3 que s’il est perçu comme ne devant pas être Premier ministre, il n’occupera pas ce poste. Il a laissé cette décision à la coalition de gauche, soulignant qu’il ne sera jamais le problème mais plutôt un contributeur à la solution. Il a également mis en avant le besoin d’ouverture de la France insoumise à des personnalités de la société civile, citant Céline Verzeletti de la CGT comme exemple.
Mélenchon a exprimé son accueil favorable à toute forme de renfort pour faire face au Rassemblement national, tout en soulignant que les critiques personnelles sont mieux évitées pour maintenir un climat démocratique sain. Bien que le Parti socialiste ait critiqué les choix d’investiture de La France insoumise, Mélenchon a déclaré qu’il applique la règle qu’il demande aux autres de suivre. Il a également exprimé l’espoir que François Hollande, avec qui il a eu des désaccords, laisse de côté toute rancune pour pouvoir traiter les problèmes à venir de manière constructive.
Cependant, le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, a critiqué la candidature de François Hollande, la qualifiant d’incongrue et incohérente.