Une enquête a été ouverte pour rechercher les causes de la mort, bien qu’il n’y ait rien de suspect sur son corps qui sera examiné par un médecin légiste dans les prochains jours. Un avocat des parties civiles a estimé le nombre d’agressions entre 3 000 et 4 000. Beaucoup d’autres n’ont pas pu porter plainte en raison de la prescription.
En 2019, il a été défroqué à la suite de son procès canonique, une décision qui a été considérée tardive par les victimes, symbolisant le malaise de l’Église face à cette affaire qui a scellé le sort du Primat des Gaules, le cardinal Philippe Barbarin. Condamné en 2019 pour ses silences sur ces actes à l’issue d’un procès retentissant, l’ancien archevêque de Lyon a été relaxé en appel. Toutefois, il a préféré démissionner du diocèse et est aujourd’hui aumônier en Bretagne.