Cette politique vise à rendre les langues maternelles plus visibles dans la ville de Rennes. La municipalité souhaite entendre toutes les langues parlées par les habitants provenant de différents pays. La diversité linguistique est considérée comme un enjeu de cohésion sociale et de développement culturel.
Il est souligné que le français demeure la langue de cohésion et de la République, et que l’objectif est de permettre aux autres langues d’entrer en dialogue pour renforcer la cohésion. La maire de Rennes, Nathalie Appéré, assume que ce plan est une affirmation politique. La ville vise à soutenir les associations engagées dans la transmission linguistique et à former ses agents d’accueil à la diversité des langues des interlocuteurs.
Cependant, il est difficile de prédire les résultats concrets de ce plan, notamment en raison de son inclusion des langues régionales telles que le breton et le gallo. Un élu du groupe d’opposition, Antoine Cressard, a exprimé des préoccupations quant à une potentiel recyclage de précédentes chartes et politiques spécifiques, soulignant une impression de confusion.