Élection législative 2024 : Points saillants du débat Attal, Bardella, Bompard ?

Élection législative 2024 : Points saillants du débat Attal, Bardella, Bompard ?

Manuel Bompard (LFI) a critiqué Bardella pour avoir abandonné progressivement des politiques efficaces en faveur du pouvoir d’achat, accusant ses adversaires de privilégier les intérêts des plus riches au détriment de la majorité des Français. Gabriel Attal réagit et ironise « Vous voulez donc vous auto-exonérer d’impôts ? » puis d’ajouter « Pourquoi est-ce qu’un un ouvrier de 31 ans paierait des impôts alors qu’un trader de 29 ans arrêterait d’en payer ? ».

Attal est prudent : « Nous n’avons pas besoin de rêves irréalistes mais de solutions pragmatiques pour assurer la stabilité économique du pays. »

Le Premier Ministre met l’accent sur la nécessité de « gagner plus et dépenser moins », et rejette les propositions qu’il juge financièrement non viables. « Je n’ai pas envie de leur faire croire à la lune », a-t-il ajouté. Manuel Bompard renvoie ses adversaires dos à dos et accuse Bardella qu’il surnomme « le futur Premier ministre du pouvoir d’achat » d’avoir « petit à petit abandonné l’ensemble des mesures pour y répondre ».

Pas de jaloux, au tour de Gabriel Attal : « Vous avez gorgé les plus riches de ce pays », a-t-il ajouté. Nous devons inverser cette tendance pour une société plus juste. » Il préconise une politique économique axée sur la redistribution et la justice sociale. Bardella a tout de même mentionné la possibilité d’un départ à 66 ans pour certains travailleurs qui auraient commencé à travailler à l’âge de 24 ans.

« Nous défendons la réforme actuelle des retraites pour assurer la soutenabilité financière à long terme. » explique le Premier Ministre. « La stigmatisation des Français binationaux est inacceptable et insultante » a-t-il insisté. Il a ensuite pris l’exemple d’une conseillère franco-russe de Bardella au Parlement européen : « Est-ce que vous pouvez dire aux Français qui nous regardent qui est madame Tamara Volokhova ?

Tamara c’est oui, Rachida c’est non », a-t-il ajouté pour enfoncer le clou.

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