Gaëtan L., 40 ans, a été condamné pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur sa petite fille, ainsi que pour des violences sur ses deux autres enfants âgés de 7 et 5 ans. Il a également l’interdiction d’entrer en contact avec eux et un mandat de dépôt a été délivré.
Il retourne donc en prison après avoir été libéré en 2023, sous contrôle judiciaire. En décembre 2020, Gaëtan L., boulanger de formation mais sans emploi au moment des faits, avait appelé les secours pour son nourrisson d’un mois.
Les secours n’avaient pas pu ranimer l’enfant, dont le corps présentait des hématomes et une importante déchirure anale. La mère se trouvait au moment des faits avec l’aîné, dans le logement de la tante et de l’oncle de Gaëtan L., sur le terrain desquels la caravane était stationnée.
Le couple, désormais séparé, avait perdu la garde de ses deux autres enfants en 2022. La mort de l’enfant, d’un traumatisme cérébral qui ne peut pas être accidentel, n’aura pour l’avocate générale “pas été vaine, elle aura au moins permis à son frère et à sa sœur” de “sortir de l’enfer”.
Gaëtan L. avait reconnu lors du premier jour du procès n’avoir “pas été un bon père”.