Les militants se sentent menacés par le déploiement de 3 000 policiers pour une manifestation à Saint-Sauvant. Ils s’opposent à la répression violente des forces de l’ordre, notamment l’utilisation d’armes de guerre qui a blessé 220 personnes lors d’événements antérieurs. Leur mobilisation ne vise qu’à manifester pacifiquement, sans intention de démanteler des installations ni de créer une “Zone à Défendre” (ZAD).
Ils critiquent les interdictions systématiques de manifestations par les autorités préfectorales, ainsi que l’attitude provocatrice du syndicat agricole Coordination rurale. Les militants veulent défendre le territoire, en s’opposant aux projets de construction de bassines et en appelant à un moratoire pour les revoir. Ils attirent l’attention sur les conséquences néfastes de tels projets sur l’environnement, tels que l’augmentation de l’évaporation et la désertification des territoires.
Ils appellent les forces de l’ordre à la raison et soulignent la nécessité de désobéir à des ordres illégaux, tout en se préparant à faire respecter leurs droits.