Huit femmes, dont des médecins, des infirmières et des internes, ont accusé trois médecins du service des urgences de comportements abusifs, allant de plusieurs agressions à du harcèlement sexuel et moral. Les trois médecins ont été placés en garde à vue mardi et deux d’entre eux ont été mis en examen. Deux cadres de santé comparaissent libres.
Parmi les accusations, deux médecins sont accusés de plusieurs agressions et harcèlements sexuels, certains incidents ayant duré plusieurs années. Certaines victimes dénoncent des actes d’intimidation et des menaces de la part de cadres de santé en lien avec leurs dénonciations. Des pressions auraient également été exercées par un autre cadre de santé, accusé de harcèlement moral au travail.
Les deux cadres de santé ont été interrogés en tant que témoins. Une enquête judiciaire a été ouverte pour examiner les actions des cinq personnes impliquées. Les deux médecins encore en garde à vue font face à des accusations d’agression et de harcèlement sexuel, exercés abusivement dans leur rôle.
Le chef du service des urgences est aussi accusé de harcèlement moral, d’intimidation envers une victime et de tentative de manipulation de témoins. Toutefois, ils peuvent poursuivre leur pratique professionnelle ailleurs. L’enquête continue et pourrait entraîner d’autres inculpations.