Des recherches avaient eu lieu sans résultat la semaine dernière dans le département des Vosges, dans la forêt d’Anould, à une quarantaine de kilomètres au sud du lieu où Lina a disparu en Alsace. Elle avait quitté son domicile de Plaine (Bas-Rhin), au pied du massif des Vosges, pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, distante d’environ trois kilomètres. Elle devait prendre le train pour aller retrouver son petit ami à Strasbourg. Malgré plusieurs battues les jours suivants, aucune trace de l’adolescente n’a été retrouvée.
L’enquête a toutefois connu un tournant avec l’annonce vendredi 26 juillet par le parquet de Strasbourg d’une “avancée majeure” : la découverte de l’ADN de Lina dans une voiture volée, qui était recherchée par les enquêteurs car elle se trouvait non loin du lieu de la disparition de l’adolescente en septembre. Principal suspect dans la disparition de Lina, Samuel G., un père de famille de 43 ans dépressif et consommateur de drogues, avait été contrôlé en début d’année au volant de cette voiture par des douaniers à Sigean (Aude), avant d’être condamné le 22 janvier à quinze mois d’emprisonnement avec sursis pour refus de contrôle, mise en danger d’autrui, conduite d’un véhicule sous l’usage de stupéfiants, recel et vol. Il s’est suicidé le 10 juillet chez lui à Besançon (Doubs).