L’Iran a accusé Israël de chercher à étendre la guerre déclenchée le 7 octobre, affirmant que le pays soutient le Hamas et d’autres groupes armés dans la région. Les craintes d’un embrasement régional ont augmenté suite à l’assassinat du chef politique du Hamas, attribué à Israël par l’Iran, ainsi que du chef militaire du Hezbollah libanais, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth. Le Hamas a condamné le “massacre” de l’école Al-Tabi’een, qui a causé la mort de dizaines de personnes.
L’école servait d’abri pour environ 250 personnes déplacées, majoritairement des femmes et des enfants. L’armée israélienne a justifié l’attaque en affirmant avoir ciblé des terroristes du Hamas opérant dans un centre de commandement et de contrôle intégré dans cette école. Les négociations visant à résoudre le conflit ont été critiquées par le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, qui a exprimé sa préoccupation quant à un éventuel accord mettant en danger la sécurité d’Israël.
La situation demeure tendue et les déclarations alimentent les tensions entre les deux parties.