Le 7 août, l’antiquaire, âgé de 67 ans, était interpellé et placé en garde à vue. Lors de la perquisition de son commerce, les enquêteurs « retrouvaient une facture de vente d’un bronze éléphant Bugatti à des particuliers, dans le nord de la France, pour un montant de 1.300 euros. Ils ont vendu l’œuvre en indiquant que ce n’était pas un vrai Bugatti mais une réplique », d’après la même source. L’ami du père, et voleur présumé du bronze, 61 ans, est lui interpellé le 8 août et a nié son implication lors de sa garde à vue.
« L’acheteur, qui est de bonne foi, indique qu’il a versé au total 3.600 euros. Une partie, vraisemblablement les 1.300 euros, à l’antiquaire et une autre partie au présumé voleur », selon la même source. Les deux mis en cause seront convoqués le 22 novembre au tribunal de Rouen : l’ami du père doit être jugé pour vol et escroquerie, et l’antiquaire pour recel et escroquerie. Le bronze a été saisi pour être remis à son propriétaire initial.
Le sculpteur animalier Rembrandt Bugatti (né à Milan en 1884 et mort à Paris en 1916) était le frère du constructeur automobile Ettore Bugatti.