La direction a confirmé un décès dans un communiqué de presse, qui est survenu malgré une première prise en charge infirmière et médicale dès l’arrivée de la patiente aux urgences. Cependant, elle a formellement nié le chiffre de quatre morts ainsi que la saturation du service dénoncée par le syndicat. En période de tension, certains patients peuvent rester plus de 24 heures aux urgences faute de lits d’hospitalisation disponibles dans la région. Selon le syndicat, certains patients ont attendu jusqu’à 70 heures aux urgences avant d’être transférés dans un autre service.
Le CHU de Nantes a noté que l’activité du service des urgences est plus calme depuis une semaine, avec un délai de passage ramené à 7 heures. Toutefois, France Bleu Loire Océan a souligné que la direction a reconnu que le temps d’attente peut être rallongé en raison de la fermeture de lits pendant l’été.
