Le président français a déclaré que si les pays africains arrivent à un accord pour changer le nom et restructurer leur organisation monétaire, cela relève de la souveraineté des États. Il a indiqué que la France serait prête à accompagner ce mouvement. Cependant, il a souligné que si le changement ne concerne que le nom en tant que symbole, il peut être effectué, tout comme un ajustement de l’organisation monétaire. Il a précisé que ce débat ne devrait pas être influencé par la France, affirmant que la France a déjà pris des mesures en sortant de la gouvernance du CFA.
Par ailleurs, le franc CFA est également utilisé dans six pays d’Afrique centrale au sein d’une union monétaire distincte, où le débat sur une éventuelle sortie est moins intense. Les critiques envers le franc CFA, notamment concernant le lieu d’impression des billets à Chamalières, en France, ne sont pas nouvelles. Sa parité fixe avec un euro fort, préjudiciable aux exportations, est souvent critiquée par ses détracteurs.