Le rectorat a indiqué que l’état de santé de Samara s’était amélioré, mais qu’elle ne serait pas en mesure de reprendre les cours dès le lundi 22 avril. En accord avec sa mère, un accompagnement à distance a été mis en place afin qu’elle puisse bénéficier d’une continuité pédagogique depuis son domicile en attendant son retour en établissement. La cellule d’écoute mise en place après l’agression restera active au moins la première semaine de la reprise des cours pour recueillir la parole des élèves et du personnel.
De même, les équipes mobiles académiques de sécurité (EMAS) resteront mobilisées au moins la première semaine de la reprise dans le collège. La rectrice Sophie Béjean a expliqué que seules les enquêtes administrative et judiciaire permettront de clarifier les faits et de définir les responsabilités. Selon le parquet de Montpellier, cette agression a eu lieu dans le contexte d’un groupe d’adolescents qui avaient l’habitude de s’invectiver sur les réseaux sociaux.
Trois mineurs de 14 et 15 ans, ayant reconnu avoir frappé l’adolescente, ont été mis en examen pour tentative d’homicide volontaire et placés sous contrôle judiciaire.