Sont concernées 24 millions de personnes de plus qu’en 2022 et les perspectives restent « sombres » pour l’année en cours, détaille le dernier rapport mondial du Réseau d’information sur la sécurité alimentaire (FSIN), réalisé pour le Réseau mondial contre les crises alimentaires. « Le déficit de production attendu, notamment pour le maïs, devrait intensifier l’insécurité alimentaire, faire grimper les prix et augmenter les besoins d’importation » dans la région, a averti la FAO dans un communiqué.
Le maïs représente près de 20 % de l’apport en calories consommées dans les pays de la zone Afrique australe. Et l’insécurité alimentaire aiguë, qui a touché 16 millions de personnes dans la région au cours des trois premiers mois de l’année, pourrait encore s’aggraver, poursuit la FAO.
Ces derniers mois, le Malawi, la Zambie et le Zimbabwe ont successivement déclaré l’état de catastrophe nationale. Selon une récente étude du réseau international de scientifiques World Weather Attribution, qui évalue le lien entre événements météorologiques extrêmes et dérèglement climatique, la sécheresse en Afrique australe est principalement due à El Niño, plutôt qu’aux effets du changement climatique.
À lire aussi Sujets liés