Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken avait déclaré lundi qu’il espérait une réponse favorable du mouvement palestinien à une proposition qualifiée d’« extraordinairement généreuse de la part d’Israël ». La proposition dont il est question est une trêve de 40 jours, associée à la libération d’otages retenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Cette proposition fait suite à des mois de blocage dans les négociations indirectes. Une trêve d’une semaine avait permis fin novembre la libération de 105 otages, dont 80 Israéliens et binationaux échangés contre 240 Palestiniens détenus par Israël.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il est hors de question d’arrêter la guerre avant d’avoir atteint tous les objectifs, affirmant la nécessité d’une victoire totale. Cette position a été contestée par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui a averti qu’une telle offensive représenterait une « escalade intolérable ». Le Hamas réclame un cessez-le-feu permanent avant tout accord sur la libération des otages, ainsi que d’autres exigences telles qu’un retrait israélien de la bande de Gaza, le retour des déplacés et un calendrier clair pour la reconstruction. Selon un des négociateurs du Hamas, les exigences portent également sur un accord d’échange correctif pour les détenus palestiniens.