Le point sur les derniers développements. Les frappes sont incessantes depuis une trentaine de minutes, a précisé une correspondante de l’AFP peu avant 19 heures. Malgré les objections internationales, le Premier ministre israélien a en effet promis de lancer l’offensive sur Rafah, quelle que soit l’issue des négociations autour d’une trêve.
Le « début de l’évacuation de la population des quartiers est de Rafah » entre « dans la préparation d’une opération terrestre dans la zone », a-t-il précisé. « Les habitants de Gaza continuent d’être frappés par les bombes, les maladies et même la famine. Et aujourd’hui, on leur a dit qu’ils devaient à nouveau se déplacer » quand « les opérations militaires israéliennes à Rafah s’intensifient », a déclaré Volker Türk dans un communiqué.
« C’est contraire aux principes fondamentaux du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme », a-t-il ajouté. « Avec la destruction des infrastructures et des services de base dans toute la bande de Gaza, il n’y a pas d’endroit sûr et fonctionnel où s’installer », a-t-elle insisté. Le président américain a pour sa part « réitéré sa position claire » à propos de Rafah, lors d’un appel téléphonique lundi matin le mettant en garde contre une offensive terrestre, a indiqué la Maison Blanche.
Un responsable israélien a dit qu’Israël examinait la proposition acceptée par le Hamas. Israël a néanmoins annoncé l’envoi prochain d’une délégation auprès des médiateurs « pour épuiser les possibilités de parvenir à un accord » de trêve, « même si les propositions du Hamas sont loin des exigences essentielles » israéliennes, a indiqué le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahou dans un communiqué.