Tous les soirs, 20 Minutes vous propose son récap’ du conflit russo-ukrainien. – Une déclaration marquante, un chiffre-clé, les tendances de fond… Voici les informations essentielles pour mieux comprendre une guerre d’une ampleur inédite sur le sol européen. Ce mardi, au 818e jour de la guerre, la journée a été marquée par le début d’exercices nucléaires de la part de la Russie et par la volonté de plusieurs pays européens d’accélérer l’adhésion de l’Ukraine à l’UE. 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs.
Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de la journée. « La première étape des exercices (…) sur la préparation et l’emploi d’armement nucléaire non-stratégique a débuté », a indiqué dans un communiqué le ministère russe de la Défense. Selon le ministère, lors de cette étape, des militaires russes s’entraînent à charger des « munitions spéciales » dans les batteries de missiles Iskander, mais aussi à les déplacer « de manière dissimulée » sur des zones de tir. Ces exercices impliquent également l’aviation et des missiles hypersoniques Kinjal, toujours selon le ministère russe de la Défense.
Nous les déploierons sur le territoire de l’Ukraine et nous intercepterons ces missiles nous-mêmes » ». La phrase, prononcé ce mardi en conférence de presse aux côtés de la cheffe de la diplomatie allemande, a été prononcée par Dmytro Kouleba, ministre des Affaires étrangères ukrainien. Ce dernier a proposé mardi que les alliés de l’Ukraine abattent de leur territoire les missiles russes visant son pays. « Il n’y a aucun argument légal, sécuritaire ou moral qui empêcherait nos partenaires d’abattre les missiles russes au-dessus du territoire de l’Ukraine à partir de leur territoire », a dit Dmytro Kouleba.
L’Ukraine avait déjà appelé au début de l’invasion les Occidentaux à l’aider à abattre les missiles russes au-dessus de son territoire mais ses alliés avaient estimé que le risque d’escalade du conflit était trop grand. Dmytro Kouleba a balayé d’un revers de la main cet argument mardi, relevant qu’abattre des missiles ne met pas en danger la Russie ou les soldats russes. C’est le nombre de personnes emprisonnées en Ukraine ayant demandé à combattre dans les forces armées du pays en vertu d’une nouvelle loi visant à mobiliser plus de combattants pour lutter contre l’invasion russe, selon les déclarations de la vice-ministre de la Justice ce mardi. « Cela concerne plus de 3.000 personnes.
Nous avions fait cette estimation avant l’adoption de la loi », a affirmé Olena Vyssotska. Nous ne pouvons pas dire que les 20.000 personnes potentielles que nous avions mentionnées s’engageront », a-t-elle ajouté. Cette mesure concerne les détenus se portant volontaires et nécessite l’accord des autorités militaires après examen de l’état de santé physique et mental du prisonnier. Elle ne sera pas applicable aux détenus condamnés pour certains crimes graves, notamment les homicides volontaires de plus de deux personnes, les violences sexuelles, les atteintes à la sécurité nationale ou des condamnations pour corruption.