La sentence sera prononcée le 10 juillet. Alors que le juge Juan Merchan a fixé la sentence au 11 juillet à 10h, tout le monde s’interroge sur ce qu’il encourt.
Va-t-il aller en prison ? Pourra-t-il se présenter en novembre ?
Lui et ses avocats pourront, par ailleurs, faire appel à l’énoncé de la sentence. S’il est condamné à de la prison, cela ne l’empêchera pas de se présenter à l’élection présidentielle, car aucune loi n’interdit aux criminels de le faire.
Le journal new-yorkais précise même qu’aucune disposition constitutionnelle ne l’empêcherait d’exercer les fonctions de président depuis une cellule de prison, même si, dans la pratique, cela déclencherait une crise que les tribunaux devraient résoudre. En effet, il pourrait avoir un entretien préalable avec un psychologue ou un travailleur social travaillant pour le service de probation.
Durant cette rencontre, l’accusé peut « essayer de faire bonne impression et expliquer pourquoi il ou elle mérite une peine plus légère », selon le système judiciaire de l’Etat de New York. Un rapport avant la sentence peut également contenir des observations de la défense et indiquer si « l’accusé suit un programme de soutien psychologique ou s’il a un emploi stable ».
S’il était condamné à de la probation, la campagne de Donald Trump pourrait être compliquée, notamment s’il doit se présenter régulièrement à un agent. Des règles sur les déplacements pourraient aussi lui être imposées.
Bref, il faudra attendre le 10 juillet pour être fixé. Mais l’ancien président n’en aura pas fini avec la justice puisqu’il doit encore être jugé devant un tribunal fédéral pour trois affaires.
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