Cela a été décidé lors d’une réunion il y a quinze jours », a confirmé l’ancien préfet lors d’une conférence à la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) Ile-de-France Paris. L’étude de chaque dossier s’appuiera sur une analyse de plusieurs documents, dont « une attestation par un expert-comptable montrant le montant de la perte de chiffre d’affaires net ». Le préjudice devra être visible et « suffisamment spécifique aux Jeux » pour être considéré comme « anormal », a précisé Michel Cadot.
Le constat sera fait après la période olympique et l’indemnisation proposée ensuite sera prélevée soit sur le budget du ministère de l’Intérieur, soit sur celui du ministère des Transports. Fin mars, syndicats et patronat avaient réclamé au gouvernement un « dispositif de compensation intégrale » pour certaines entreprises qui seraient impactées notamment par le périmètre de sécurité des JO.