Les sondages continuent à placer l’extrême droite en tête du scrutin de dimanche, avec 36 % à 37 % d’intentions de vote selon Ifop-Fiducial et Harris Interactive-Toluna. Cela les place nettement devant l’alliance du Nouveau Front populaire et la majorité présidentielle. Le Rassemblement national est crédité d’une avance très confortable, renforcé par la frange des Républicains alliés à Eric Ciotti. La gauche unie sous la bannière du Nouveau Front populaire reste distancée, tout comme la majorité macroniste sortante.
Malgré cette avance, le RN n’est pas assuré d’une majorité absolue, dépendant du résultat du second tour. Une forte participation est attendue, avec près de deux électeurs sur trois prévoyant d’aller voter. Il y a cependant une mise en garde contre la tentation du “ni-ni”, soulignant que cela pourrait favoriser l’accession du Rassemblement national au pouvoir. Placer l’extrême droite et La France insoumise sur un pied d’égalité est considéré comme dangereux.
Le débat politique met en lumière le danger perçu de cette stratégie. Le président a refusé de commenter le débat, renvoyant aux déclarations de membres de son gouvernement. Le Premier ministre et des représentants des différentes formations politiques ont participé à un débat, duquel il reste à retenir les enjeux politiques et les derniers échos de la campagne.