Nous avons reçu des informations établissant qu’Henri Grouès – l’abbé Pierre – avait commis des actes violant la civilité et la moralité communes, la législation pénale et les préceptes canoniques », écrivent les quatre chercheurs dans la tribune. Celui-ci fait état d’une agression survenue dans les années 1980 à Namur, en Belgique. Pour les quatre chercheurs, le travail de la Ciase et le rapport d’Emmaüs montrent que « la compulsion sexuelle de l’abbé Pierre qui débouche dans l’agression récidivante paraît indubitable ». Il présente cependant l’intérêt de synthétiser à lui seul nombre des caractéristiques de l’agression sexuelle par les clercs catholiques depuis les années 1950 », estiment-ils.
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