Le président du parti Junts, Carles Puigdemont, a exprimé son intention de défier l’État espagnol en dépit des risques associés. Lors d’une interview à la chaîne de télévision TV3, il a souligné la nécessité de dénoncer les agissements antidémocratiques de l’État espagnol, notamment en référence à la loi d’amnistie qui ne s’applique pas à lui pour le moment. Il a également affirmé que son récent déplacement aller-retour démontrait la capacité de défier un État oppressif.
Dans cette interview, Puigdemont a expliqué que bien qu’il fût conscient des risques et des coûts élevés en cas d’échec, il considérait qu’il était nécessaire de protester au niveau international contre l’attitude antidémocratique de l’État espagnol. Il a évoqué la loi d’amnistie, négociée avec le gouvernement espagnol en échange du soutien des indépendantistes au parlement, en soulignant qu’elle ne s’applique pas pour l’instant à lui. Le dispositif policier mis en place, non pas pour l’empêcher d’entrer au Parlement mais dans le parc voisin où il a tout de même réussi à tenir un discours, a découragé Puigdemont dans son action.
Il a souligné lors de cette entrevue que sa capacité de se déplacer à l’étranger prouve que lui et d’autres sont capables d’entrer et de sortir du pays malgré la pression d’un État oppressif.