La flamme olympique, symbole de paix et d’unité, est censée résister au vent et à la pluie. Elle a été associée aux Jeux olympiques depuis l’Antiquité, bien que son rituel moderne ait été réintroduit en 1896 par le Français Pierre de Coubertin.
Les nazis, notamment le ministre de la Propagande Joseph Goebbels, avaient un penchant pour l’antiquité grecque, ce qui a influencé l’histoire de la flamme olympique. En mars 2020, le relais de la flamme olympique a été interrompu en Grèce pour éviter les rassemblements populaires et limiter les risques de contamination.
Cependant, pour l’édition actuelle, le relais se déroule avec faste et en public. Il parcourt un périple de 5 000 km à travers la Grèce, comprenant des étapes telles que les îles de Corfou, Santorin et l’Acropole d’Athènes.
Ensuite, la flamme sera transmise aux organisateurs français à Athènes le 26 avril, puis elle parcourra 64 territoires, dont cinq d’Outre-Mer, sur près de 12 000 km avec environ 10 000 relayeurs. Cependant, certains départements et villes françaises ont choisi de ne pas participer en raison de considérations financières.
La vasque qui accueillera la flamme pendant les Jeux ne se trouvera pas au Stade de France, mais initialement prévue dans la Cour carrée du Louvre, elle a été jugée moins accessible au public par les organisateurs.