La coqueluche a connu une recrudescence en 2024 en France, avec 5 854 cas diagnostiqués au cours des cinq premiers mois de l’année 2024, contre 495 cas pour toute l’année 2023. Les experts soulignent qu’il s’agit d’une année inhabituelle mais pas nécessairement catastrophique.
La maladie suit un schéma cyclique de trois à cinq ans, avec des pics épidémiques en 2012-2013 et 2017-2019. Selon le Centre National de Référence (CNR), la recrudescence actuelle de la coqueluche était attendue mais est particulièrement intense.
Les précautions prises pendant l’épidémie de Covid-19, telles que les gestes barrières, pourraient expliquer la différence entre les cas de 2023 et 2024. Les experts soulignent l’importance des rappels réguliers de vaccination, en particulier pour les femmes enceintes, afin de protéger les nourrissons avant leur première vaccination à deux mois.
Ils recommandent également une couverture vaccinale plus élevée pour les adultes, les personnes âgées et les femmes enceintes en France. Le docteur Jean Sarlangue souligne l’importance de se vacciner pour protéger les bébés, en insistant sur le fait qu’une contamination peut avoir des conséquences dramatiques.
Il recommande également de prendre des antibiotiques en cas de symptômes pour éviter de contaminer les autres. Les bébés de moins de six mois qui contractent la coqueluche peuvent être gravement affectés, nécessitant parfois une hospitalisation prolongée.
La toux associée à la coqueluche peut durer un à deux mois, en particulier la nuit, et avoir un impact significatif sur la qualité de vie.