Ils réclament leur libération. Réponse vendredi – 20 Minutes avec AFP
La réponse est attendue vendredi.
Leurs décisions ont été mises en délibéré, jusqu’à vendredi donc. Ces membres de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) avaient été placés en détention provisoire le 23 juin.
Sept d’entre eux, dont le leader de l’organisation, Christian Tein, avaient été envoyés en métropole le soir même, par un vol affrété spécialement. On se battra pour obtenir la libération de nos clients ».
Selon Me Calmet, le parquet général a requis le maintien en détention pour les huit militants dont le recours était examiné mercredi. Seul l’un d’entre eux a vu son appel être rejeté mercredi soir.
Son avocate, Me Barbara Brunard, a indiqué qu’elle se pourvoyait en cassation. « Ce sont des gens qui luttent pour leur indépendance.
Comment regardera-t-on cette affaire le jour où la Nouvelle-Calédonie sera indépendante ? Il y a eu à deux reprises de la part de l’avocat général un lapsus intéressant : il a appelé à deux reprises Joël Tjibaou, Jean-Marie Tjibaou.
Pour moi, tout est dit », a dénoncé l’avocat. Ces militants indépendantistes ont été mis en examen pour sept chefs d’accusation dont complicité de tentative de meurtre ou encore participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime.
Ils sont plus généralement soupçonnés d’être les commanditaires des violences qui ont fait 9 morts et au moins 1,5 milliard d’euros de dégâts. Leur leader, Christian Tein, a toujours nié avoir appelé à la violence.