La présidente de la cour a expliqué à la victime à l’annonce de la décision : « nous étions dans une impasse ». Elle a estimé qu’ils n’ont pas trouvé dans l’exposé de la procédure d’éléments qui pouvaient corroborer une version ou l’autre. Pour la cour, il s’agit donc seulement d’un « grave et sérieux conflit de l’exercice de l’autorité parentale ».
Cela semble indiquer aux autres de ne pas essayer. Une représentante de l’association SOS Fonctionnaires Victimes a souligné que “la justice française aurait pu dire à ce petit garçon de 13 ans : “On te croit, on te rend justice”, et elle ne l’a pas fait. S’il venait à commettre un geste irréparable, la justice sera responsable”.
Olivier Varlet, cité par la défense au procès, a soutenu qu’il n’avait « jamais » cherché à défendre l’ancien major à la PAF. Il a ajouté, évoquant toutefois « l’éducation “casque à pointe” » d’Yves Milla avec ses enfants. Le prévenu avait réfuté « intégralement » les faits reprochés, concédant juste une « éducation rude et stricte avec [ses] fils ».