Le géant de l’alimentation, mis en cause la semaine passée par l’ONG suisse Public Eye, réfute jeudi les accusations selon lesquelles il traiterait les bébés différemment dans les pays émergents en commercialisant des produits avec du sucre ajouté. Dans un rapport publié la semaine passée, l’ONG avait épinglé la présence de sucre ajouté dans les aliments pour bébé dans des pays à faibles revenus alors que les produits des mêmes marques n’en contiennent pas du tout dans les marchés occidentaux, l’accusant de pratiquer un « double standard ». Nous appliquons les mêmes principes partout », a affirmé le groupe suisse dans un communiqué. Dans son enquête, l’ONG suisse Public Eye avait pris pour exemple les céréales pour bébés de 6 mois de la marque Cerelac à base de farine de blé, qui contiennent plus de 5 grammes de sucre ajouté par portion en Éthiopie et 6 grammes en Thaïlande alors qu’ils n’en contiennent pas du tout en Allemagne et au Royaume-Uni.
Patrik Schwendimann, analyste à la banque cantonale de Zurich, a de son côté affirmé que « le sentiment des investisseurs à l’égard de Nestlé n’a jamais été aussi faible depuis plus de 25 ans ». Le groupe va devoir faire preuve de claires améliorations « dans les trimestres à venir », a-t-il prévenu dans une note de marché.