Les habitants de 2 340 communes, situées à moins de soixante minutes d’une gare desservie par la future LGV, sont concernés par la « Taxe spéciale d’équipement ». Celle-ci est de l’ordre de quelques euros par an et par habitant. Tous les propriétaires de ces communes soumis aux taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties, ainsi qu’à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale, sont également concernés.
De plus, la cotisation foncière des entreprises est également incluse dans cette taxe. La taxe doit servir à compléter le financement des collectivités publiques, engagées à hauteur de 40 %. Certains collectifs opposés au projet estiment que c’est une « absurdité » et indiquent que la majorité des Néoaquitains ont besoin de mobilité douce, fiable et peu coûteuse, et non d’une course à la vitesse.
Le groupe “LGV, Non Merci” invite d’ailleurs à la désobéissance fiscale en refusant de payer cette taxe. Trois recours visent parallèlement le financement de ce projet. Le coût estimé du projet de LGV est de 14,3 milliards d’euros, avec un financement prévu à 40 % par l’État, 40 % par des collectivités locales d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine, et 20 % par l’Union européenne.
L’opposition au projet souligne les préoccupations entourant la nécessité d’une mobilité durable et abordable et met en évidence les tensions concernant le financement de la LGV.