Mélanie Vogel refuse de “faire de la numérologie”Des chiffres et des lettres
• La sénatrice écologiste Mélanie Vogel était l’invitée de “Face aux Territoires” sur TV5 Monde, ce jeudi. 1989, neuf élus. 1994, zéro. 1999, neuf eurodéputés.
2004, six sièges au Parlement européen. 2009, quatorze élus. 2014, huit eurodéputés. 2019, treize sièges.
Et ce 9 juin 2024 ? Un nouveau recul du vote vert comme pour les autres années en 4 ? Plus on le répète, plus c’est une prophétie autorévélatrice. Quand on regarde le groupe écologiste au Parlement européen, il n’y a pas un reflux comme ça.
“Ce qui a fait qu’en 2019, on est passé d’un moment entre 7 et 8 % à 14 %, ce qui a fait la différence, c’est la mobilisation de la jeunesse et des personnes pour qui le climat, la santé, la justice sociale, l’Europe ça compte. “Le vote écologiste peut sauver ou pas la trajectoire de l’Europe, sauver ou pas l’Europe tout court. S’il n’y a pas de majorité pour continuer le pacte vert ou protéger les libertés ou investir dans la justice sociale, l’alternative c’est l’arrivée au pouvoir d’une coalition avec l’extrême droite”, avance la sénatrice. Pas de numérologie mais des prédictions.