L’ancien Premier ministre a exprimé son avis sur une éventuelle confrontation entre le Premier ministre et le chef d’un parti politique. Il a jugé cela comme “surprenant” et a estimé qu’il n’était pas certain que cela soit nécessaire. Selon lui, le débat entre le Premier ministre et le chef d’un parti politique ne semblait pas scandaleux mais plutôt normal. Le maire du Havre a souligné une différence entre le chef de l’État exprimant sa volonté de débattre avec une personnalité politique qui n’est pas chef de parti, et le Premier ministre discutant avec le chef d’un parti politique.
Il a également noté que cette initiative semblait plus surprenante, et a déclaré qu’il ne savait pas si c’était nécessaire. Il a toutefois reconnu le droit du président de vouloir débattre, soulignant que si l’on considère que l’élection joue un rôle essentiel pour la France, il est nécessaire de débattre. Marine Le Pen a exprimé sa disposition à débattre à condition qu’Emmanuel Macron prenne les conséquences de son entrée dans l’arène électorale. Cette condition a cependant été rejetée par Emmanuel Macron, qui a souligné l’importance de discuter des enjeux européens.
Enfin, l’ancien Premier ministre a rappelé sa position concernant les élections législatives de 2022, mentionnant que dans n’importe quelle démocratie dans le monde, la majorité relative se serait tournée vers le parti le plus proche d’elle pour créer une coalition. Il a toutefois exprimé des réserves quant à la possibilité de reproduire cette situation en 2024.