La direction de l’établissement « regrette que les nombreuses tentatives de dialogue afin qu’ils quittent les lieux dans le calme n’aient pas permis de trouver une autre issue à cette situation ». Elle s’est déroulée alors que plusieurs universités américaines sont prises dans la tourmente provoquée par le conflit à Gaza. En réaction à cette évacuation, quelque 150 étudiants se sont réunis ce jeudi à la mi-journée à Science Po Paris.
« La direction doit prendre ses dispositions pour restaurer un climat de confiance », ajoute-t-elle. « L’idée c’est de montrer que les étudiants vont continuer à se mobiliser malgré la répression », a renchéri Eléonore Schmitt, porte-parole de l’Union étudiante. La semaine dernière, aux Etats-Unis, une centaine d’étudiants de l’Université Columbia ont été interpellés.
Ils réclamaient la fin de la guerre qui ravage Gaza et le boycott par leur université de toute activité en lien avec Israël. La colère d’étudiants américains pro-palestiniens contre le conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza a grandi mercredi, avec des affrontements tendus avec la police au Texas, à New York, en Nouvelle-Angleterre et en Californie.