Des édiles de Seine-Saint-Denis mettent un frein à la vente illégale de cigarettes.

Des édiles de Seine-Saint-Denis mettent un frein à la vente illégale de cigarettes.

Leur objectif est de protester contre le trafic de cigarettes de contrefaçon qui gangrène les espaces publics. Le maire de Pantin, Bertrand Kern, a exprimé son mécontentement en soulignant que la situation est difficile sur le terrain et mal vécue par les commerçants et les habitants. Certains élus du département ont rejeté cette méthode, notamment Karine Franclet, maire d’Aubervilliers, appuyée par Geoffroy Carvalhinho, élu de la ville de Pantin. Dans la banlieue parisienne, il est fréquent de voir des vendeurs alpaguer les usagers à la sortie des stations de transports en commun les plus fréquentées.

Bien que ces vendeurs s’envolent à l’arrivée de la police, ils reviennent peu de temps après le départ des forces de l’ordre. Une cartouche de dix paquets, achetée à 20-25 euros, se revend à 50 euros. Le procureur a indiqué que ce trafic emprunte aux codes et modes opératoires des trafics de stupéfiants, mais qu’il rapporte moins financièrement. La peine prévue pour ce trafic est de six mois d’emprisonnement et 3.750 euros d’amende, mais il est rare de condamner les vendeurs, surtout pour une première fois.

Seul un vendeur multirécidiviste pourrait faire l’objet d’un jugement en comparution immédiate, mais les résultats pénaux sont souvent décevants. Les peines prononcées sont souvent moins importantes que celles prononcées en matière de stupéfiants, ce qui est regretté par le parquet.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *